Peinture à vienne

Vers 1900, Vienne comptait environ deux millions d’habitants, qui affluaient de toutes les régions de la monarchie des Habsbourg vers la ville de résidence. Vienne a toujours été une ville de haute noblesse et d’intellectuels, mais en même temps, la pauvreté et les structures conservatrices marquaient la vie quotidienne.

C’était ce qu’on appelle la « fin de siècle  » – la fin du siècle et il régnait à Vienne une atmosphère de renouveau comme jamais auparavant. Des artistes issus des domaines de la musique, de la peinture, de la psychologie, de la philosophie, de la littérature et de l’architecture ont été attirés par Vienne. L’activité artistique de cette période est appelée le modernisme viennois et la période approximative considérée est celle de 1890 à 1910.

Tout ce qui était jusqu’alors traditionnel dans l’Empire a été rejeté et remis en question. Au lieu de cela, des bouleversements durables ont eu lieu. Sigmund Freud a fondé la psychanalyse et son livre « L’interprétation des rêves » est paru en 1899. Il influença ainsi les hommes de lettres et les poètes des cafés et des salons viennois, qui s’y rencontraient et s’inspiraient mutuellement. Arthur Schnitzler vient à l’esprit avec son œuvre la plus connue « Der Reigen ».

Gustav Mahler était à l’époque directeur de l’Opéra national de Vienne et a réformé de manière décisive le déroulement de l’opéra. Arnold Schönberg, le compositeur peintre, a fondé la musique dodécaphonique et Otto Wagner a façonné l’architecture de la ville comme personne d’autre avec ses bâtiments Art nouveau.